Depuis la tenue de son deuxième Conseil Scientifique et Pédagogique en Août dernier, l’ESMER a décidé de repenser son paysage pédagogique et de renforcer son équipe scientifique. En ce sens, quelques axes prioritaires ont été définis dont le recrutement de nouveaux enseignants chercheurs. Chose faite ! Pari bien réussi. Nos remerciements à l’endroit du Conseil d’Administration de l’ESMER pour ses nombreuses contributions au développement de l’école. Le choix d’un nouveau départ vient d’être concrétisé à travers l’accueil de ces deux enseignants chercheurs dont nous présentons les profils.
Le Dr Armand FOPAH LELE est titulaire d’une Licence en physique et d’un Master en sciences des matériaux à l’Université de Yaoundé 1, respectivement en 2006 et 2009. Il est également titulaire d’un master d’Ingénierie Spécialisé en environnement de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) à Ouagadougou (BURKINA FASO) obtenu en 2011 et d’un doctorat scientifique, spécialité Énergie Durable et Environnementale de l’Université Leuphana de Lüneburg (ALLEMAGNE).
Après l’obtention d’une bourse DAAD (Office Allemand d’Échanges Universitaires) pour l’achèvement de sa thèse, le Dr. Armand FOPAH LELE a participé à des travaux scientifiques et techniques en tant qu’auteur et co-auteur de projets. L’un de ces projets a d’ailleurs remporté le prix de l’innovation et de la recherche en Allemagne et le 2ème prix allemand du développement durable dans la catégorie Recherche et développement en 2013, et 2014, respectivement. Le Dr. Armand FOPAH LELE a travaillé à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon en France, en tant qu’attaché d’Enseignement au département de Génie Civil et Urbanisme. Un peu plus tard, il a été sollicité en tant qu’ingénieur de Recherche au Centre d’Énergétiques et Thermiques de Lyon (CETHIL) UMR5008. Il a ensuite débuté à l’Unité des Génie de Procédés de l’ENSTA-ParisTech en France avant de rejoindre l’École Supérieure des Métiers des Énergies Renouvelables (ESMER) au Bénin. Ses recherches actuelles portent sur les énergies renouvelables (hydrogène, solaire, éolien, biomasse et géothermie), les systèmes de récupération d’énergie thermique, la thermodynamique, l’analyse des performances énergétiques et les concepts d’hybridation.
Amelie KABORE a obtenu un master d’Ingénierie en Energie en 2010, à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) à Ouagadougou (BURKINA FASO). Elle a ensuite obtenu en 2014, un doctorat en Energétique et Génie des procédés de l’université de Perpignan en FRANCE. Durant ses activités de recherche, Amelie KABORE a travaillé au Laboratoire PROMES (laboratoire Procédés, Matériaux et Energie Solaire) sur le projet SACRE (Stockage par Air Comprimé pour le Réseau Electrique) en collaboration avec EDF FRANCE (Electricité de FRANCE). Ses travaux avaient pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique du procédé de stockage d’électricité par compression d’air.
Parallèlement, elle a travaillé à développer des systèmes de stockage de l’énergie thermique à partir de la valorisation de déchets issus des centrales thermiques au charbon. Amelie KABORE a rejoint récemment l’Ecole Supérieure des Métiers des Energies Renouvelables (ESMER) à Cotonou au Bénin, où elle fait partie de l’équipe pédagogique et de recherche scientifique axée sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ses domaines de recherches concernent la production décentralisée d’énergie, le stockage de l’énergie, l’autonomisation des systèmes énergétiques, l’optimisation de la consommation électrique des bâtiments.